L’escrime français : histoire d’un success story

Sport de combat programmé aux Jeux olympiques dès les premières éditions, l’escrime est un sport qui a apporté un grand nombre de médailles et de trophées aux Tricolores. Il faut dire qu’avec plus de sept cents clubs répertoriés, l’Hexagone est une pouponnière de champions. Malgré la crise de la discipline en 2012, l’escrime a su gratifier les passionnés de moments de succès inoubliables.

Une moisson de médailles

Depuis la première médaille d’or d’Eugène Gravelotte en 1896 gagné en fleuret, l’escrime française a réussi à illuminer le tableau des trophées du sport français. Jusqu’aux Jeux olympiques de Pékin, la France aura réussi à glaner 41 médailles d’or, 40 médailles d’argent et 34 médailles de bronze, soit un total de 115 médailles olympiques. Seule sa voisine italienne a réussi à engranger un plus grand nombre de médailles.

Les grands champions français

Peu connu des Français actuels, Lucien Gaudin est sans nul doute le plus grand champion de l’escrime française. Spécialiste du fleuret et de l’épée, ce champion hors classe a réussi à gagner six médailles olympiques, dont quatre en or. A la fin des années 40, Christian d’Oriola réussit à se distinguer au fleuret et conquiert également quatre titres olympiques. Dans les années 2000, Brice Guyart remporte deux médailles d’or aux JO ainsi que trois titres de champion du monde de sa spécialité, le fleuret. Au féminin, l’escrime française se conjugue également avec le succès. On doit notamment à Laura Flessel cinq médailles olympiques, dont deux en or, ainsi que six titres de championne du monde de l’épée. Les frères Jeannet ont également animé l’équipe de France dans les années 2000 en totalisant quatre titres olympiques.

Un sport de combat en quête de renaissance

Lors des olympiades londoniennes de 2012, l’équipe de France d’escrime a totalement raté son rendez-vous, symptôme d’une discipline en pleine remise en question. Si le niveau global est bien présent, la concurrence au niveau international a littéralement explosé. Au tableau des médailles, si l’Italie caracole toujours en tête, de nouvelles nations comme la Corée du Sud et la Chine commencent à s’imposer. La jeune garde incarnée par Yannick Borel concentre l’espoir pour le futur de la discipline. La jeune Guadeloupéenne Joséphine Jacques-André- Coquin porte également l’espoir d’un peuple. Sa technicité et son talent sont autant d’atouts qui promettent un avenir brillant. Au pays des trois mousquetaires, le renouveau de la discipline est vital, car il ne faut jamais oublier que l’escrime fait partie de l’identité culturelle de la France.

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